En famille, plus unis, plus soudés que jamais, les Charih arrivent aux Invalides. Ils sont venus honorer la mémoire de Fatima, leur mère et épouse. C’est la toute première victime du camion sur la promenade des Anglais. Cette cérémonie nationale est un moment fort dans leur deuil. « Même si notre coeur est en miettes, ça met un peu de baume au coeur. Je pense que ma maman aurait été touchée et très surprise par cet hommage », explique Hanan Charih, la fille de Fatima.
La famille Charih, France 3 l’avait rencontrée à Nice (Alpes-Maritimes) deux jours seulement après l’attentat. L’heure était aux prières et à la douleur profonde. « Je suis très très choqué. Je vois ma femme déchiquetée par terre », confiait sous le choc Ahmed Charih, le mari de Fatima. Le désarroi s’est vite transformé en colère face à la revendication du massacre par le groupe État islamique. « Ils ne peuvent pas dire État islamique, ils devraient dire État terroriste ou diabolique », assure Hanan, la fille de Fatima. Après de longues et pénibles démarches, au commissariat, aux pompes funèbres ou à la banque, la famille Charih a enfin pu enterrer Fatima au Maroc. Deux mois plus tard, la douleur de ses enfants est toujours aussi vive.
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